Pourquoi utiliser une plateforme de management énergétique ?
Il suffit d’écouter les gestionnaires de parc immobilier, les responsables énergie des entreprises et plus globalement les personnes qui ont à gérer ou exploiter des m², pour saisir leurs attentes autour d’une offre de services comme une plateforme énergétique : VOIR et COMPRENDRE pour REDUIRE la facture énergétique.
Voir et centraliser l’ensemble des informations liées aux énergies
Une plateforme web de management énergétique permet, en premier lieu, de centraliser l’ensemble des informations liées aux énergies (eau, gaz, électricité, chaleur, froid, vapeur, air comprimé, …) utilisées dans les bâtiments. Le simple fait de regrouper cette information représente déjà un bénéfice colossal qui évite les fichiers dispersés, les opérations de relève manuelle et les erreurs de saisie. La digitalisation permet l’automatisation de ces opérations (collecte, saisie, stockage et affichage) et génère déjà des économies. Adieu les fichiers Excel accessibles uniquement sur le PC de la personne en charge du dossier. Bonjour la plateforme, accessible à tous (avec autorisations et code d’accès bien sûr) et en permanence.
comprendre ce qu’il se passe dans ses bâtiments
La plateforme met en perspective des données à un pas de temps (heure/10 minutes) qui vont permettre d’analyser finement ce qui se passe dans les bâtiments s’agissant des consommations d’énergies. Plus le niveau d’instrumentation est important et plus l’analyse sera fine. Toutefois il est raisonnable de procéder en 2 étapes :
1. Vision Macro de l’ensemble du patrimoine immobilier
En récupérant des données accessibles auprès des distributeurs d’énergie il est déjà possible de comprendre ce qui se passe sur l’ensemble du patrimoine, au niveau des consommations globales.
Analyser les consommations selon des indicateurs de performance :
- kWh / m²
- kWh / chiffre d’affaires ou autre indicateur d’activité
- kWh / indicateurs métier
- kWh / DJU ou la température extérieure relevée.
Comparer les bâtiments sur la base des indicateurs pertinents :
- benchmarker facilement les différents bâtiments du patrimoine immobilier connecté
- mettre en exergue les anomalies et quantifier les enjeux financiers en cause
- afficher sous la forme d’un palmarès type « top/flop »
- déclencher un plan d’actions sur les bâtiments « passoires » à enjeux.
Etape 2 : vision micro et plan d’actions sur des sites ciblés
Concernant les bâtiments ayant de mauvaises performances énergétiques il va falloir en passer par des plans d’actions plus ou moins consistants selon les enjeux financiers et le niveau d’information recherché.
Instrumenter plus finement avec des meters et des sondes pour mieux comprendre quels sont les usages les plus consommateurs dans le bâtiment. La plateforme va pouvoir analyser plus de données et permettre de comprendre dans le détail ce qu’il se passe et alerter sur :
- des comportements inadéquats de la part des occupants,
- des matériels en sur-consommation,
- une GTB ou un système de régulation défaillant
Envisager un audit technique du bâtiment pour principalement apprécier, entre autres, les niveaux d’isolation et d’inertie généralement sources de consommations anormales. Et si nécessaire prévoir des travaux d’isolation.
L’intérêt d’une plateforme de management énergétique est aussi d’aller au-delà du simple aspect consommations. Comme elle peut accueillir des sondes de température et d’humidité (pour bien analyser les aspects consommations d’énergie), la plateforme Data+ permet également de connecter tout type de capteurs et détecteurs :
- qualité de l’air
- luminosité
- contact d’ouverture
Ainsi ce sont tous les paramètres du bâtiment qui sont monitorés pour fournir un environnement de travail sain et confortable.
REDUIRE ses consommations énergétiques
L’objectif poursuivi in fine est la maîtrise des consommations énergétiques et leur réduction. Dans l’optique de respecter les prescriptions du Décret Tertiaire, la plateforme de management énergétique devient quasi-indispensable. Vous pouvez intervenir sur différents points :
Sensibiliser aux mauvais comportements
Sans instrumentation particulière et sous réserve de disposer de compteurs communicants (électricité et gaz principalement), le suivi des consommations permet d’identifier si elles sont trop importantes pendant les périodes d’inoccupation.
Si l’écart entre occupation et non occupation n’est pas significatif il y a fort à parier :
- que les lumières et/ou la micro-informatique et/ou d’autres matériels continuent à consommer,
- que le chauffage ou la climatisation ne sont pas correctement pilotés.
De plus, ayant une vision de la courbe de charge, il est possible de vérifier si l’abonnement est souscrit à la bonne puissance ou s’il est possible d’envisager une renégociation.
A ce stade, on peut réaliser des économies de l’ordre de 5 à 10% par le simple fait de disposer de ce premier niveau d’information.
Identifier les dysfonctionnements
A ce stade, un minimum d’instrumentation va être nécessaire pour aller plus loin. Instrumenter les compteurs non communicants (ceux pour l’eau par exemple) et positionner quelques sondes de température à l’intérieur des bâtiments. En fonction des budgets en jeu, il est souvent nécessaire de mettre en place des solutions de sous-comptage pour connaître les consommations par usage (éclairage, chauffage, climatisation, production d’eau chaude, production de froid, informatique, autres usages spécifiques).
La télérelève des compteurs d’eau, au pas de temps horaire, est une indéniable avancée pour comprendre le niveau de ses consommations d’eau, à l’heure où cette énergie devient une denrée rare à enjeux vitaux. Être certain de ne pas avoir de fuites d’eau est une satisfaction autant financière qu’éthique.
Concernant les autres énergies, et notamment l’électricité, la vision par usage va permettre de vérifier des ratios et de porter un jugement sur les matériels eux-mêmes ainsi que sur les solutions de pilotage si elles existent (thermostat, GTC/GTB, consignes diverses).
Concernant le chauffage ou la climatisation, l’analyse des consommations est à corréler avec le niveau de température réel qu’il fait dans les bâtiments. La mise en place de sondes de température permettra de porter un jugement équitable sur le niveau des consommations et de mettre en place un plan d’actions :
- soit ajuster la régulation pour pouvoir garantir le juste niveau de confort attendu par les occupants (entre 21 et 23°C)
- soit envisager des travaux d’isolation quand c’est le bâtiment qui est en cause.
