Journée mondiale des économies d’énergie : les best practices pour réduire vos consommations !

Posté par: Annabelle Fayard Commentaires: 0

Journée mondiale des économies d’énergie : les best practices pour réduire vos consommations !

Quel meilleur moment que ce début 2021 pour prendre de bonnes résolutions vis-à-vis de la planète mais aussi de son portefeuille. La journée mondiale des économies d’énergies du 10 janvier tombe à pic pour cela.

Concernant la réduction des consommations d’énergies dans les bâtiments, quelles sont les pistes possibles ?

On peut en formaliser 4 :

L'enveloppe et le bâti

Les équipements installés

La gestion et le pilotage de l'énergie

Les comportements des occupants

Toutes ces options ne sont pas égales en terme de budgets d’investissements, d’efficacité et de retour sur investissement. Voici un petit tableau pour visualiser simplement cela.

Leviers

Enveloppe - Bâti

Equipements installés

Gestion et pilotage de l'énergie

Comportements

Actions

Isolation des bâtiments

Remplacement des équipements énergivores

Mise en place ou optimisation d’une solution de management de l’énergie

Mobiliser les occupants sur la problématique énergétique

Budget

€€€

€€



-

Efficacité

+++

++

++


+

ROI

10/30 ans

5/10 ans

2/5 ans


Immédiat

Les décisions à prendre vont dépendre des budgets disponibles pour mener ces actions. Une stratégie peut consister à obtenir rapidement des économies sans engager trop de fonds et financer les investissements plus lourds avec les économies générées. Par exemple, optimiser les leviers « gestion et pilotage de l’énergie » et « comportements » pour engranger des économies puis ensuite remplacer les équipements les plus énergivores par des matériels plus sobres.

 

Dans tous les cas il sera difficile d’échapper à la mise en place d’un système de suivi et de management de l’énergie pour :

  • identifier les usages et les matériels énergivores,
  • supprimer les consommations inutiles pour diminuer le talon des consommations hors occupation,
  • piloter au mieux les matériels en place,
  • informer les occupants pour les rendre « consom’acteurs »,
  • et pour mesurer les résultats des actions engagées.

Quelles sont les bonnes pratiques dont on peut s’inspirer pour entamer la préparation d’un plan d’actions efficace ?

Un diagnostic énergétique est une bonne solution à envisager et en priorité pour les bâtiments qui affichent des performances énergétiques au-delà du D.

Pour les bâtiments critiques, instrumenter pour identifier :

    1. les gaspillages pendant les périodes d’inoccupation qui dans le tertiaire peuvent atteindre jusqu’à plus de 80% du temps (locaux d’enseignement par exemple),
    2. les matériels qui consomment trop, pour envisager leur remplacement.

Quelles sont les points clés à connaître pour moins consommer dans les espaces de bureaux ?

  • les équipements producteurs de chaleur ou de froid (chaudière, groupe froid, CTA,…) représentent plus de la moitié des consommations énergétiques dans le tertiaire de bureaux. Il est indispensable de suivre la température des espaces de travail (sonde de température) pour mieux maîtriser les consommations énergétiques. À noter par ailleurs que la ventilation, indispensable et obligatoire n’est pas obligée de fonctionner 24/24 et 7/7.

 

Des économies significatives sont facilement accessibles en y associant les occupants.

  • les équipements de travail (ordinateurs, imprimantes, bornes wi-fi, …) sont également des sources de consommations de plus en plus importantes. Des choix simples sont possibles. On sait qu’un ordinateur portable consomme jusqu’à 80% d’énergie de moins qu’un poste fixe ou qu’un équipement d’impression multifonctions (imprimante/copieur/scanner) consomme moins que la somme de plusieurs matériels mono-fonction. Sans oublier que 80% de la consommation de ces matériels est réalisée pendant les périodes de veille.
  • L’éclairage est un poste qui a beaucoup évolué depuis l’arrivée des LED. Les consommations ont chuté fortement. Pour autant laisser un bureau allumé la nuit n’est pas de bonne pratique. D’autant plus si la source est intégrée au matériel et qu’il faut tout changer quand la LED est grillée. La mobilisation des occupants est sur ce sujet primordiale.
  • Le comportement des occupants a été précédemment cité plusieurs fois car il peut contribuer sur quelques usages. La mobilisation peut s’organiser autour d’une information régulière (permanente ?) sur les consommations du bâtiment, les économies engrangées. Des challenges peuvent être organisés pour matérialiser leur implication.
  • Enfin la régulation et la pilotage doivent être régulièrement contrôlés pour s’assurer que les consignes sont pertinentes et le pilotage effectif. Ces solutions permettent véritablement de réduire les consommations au strict niveau nécessaire sans pour autant diminuer le confort des occupants, garant de leur présence et de leur efficacité.