JOURNÉE MONDIALE DE L’EAU
La Journée mondiale de l’eau, qui a lieu le 22 mars de chaque année depuis 1993, est une célébration des Nations Unies qui met l’accent sur l’importance de l’eau douce.
La Journée mondiale de l’eau célèbre l’eau et sensibilise à la situation des 2,2 milliards de personnes qui vivent sans accès à de l’eau salubre. Il s’agit de prendre des mesures pour lutter contre la crise mondiale de l’eau. L’un des principaux objectifs de la Journée mondiale de l’eau est de soutenir la réalisation de l’objectif de développement durable 6 : eau propre et assainissement, pour tous d’ici à 2030.
L’eau est une ressource fondamentale pour vivre, comme l’air, et à ce titre elle doit être utilisée avec parcimonie dans la vie privée comme dans la vie professionnelle.
Comment atteindre ces objectifs ?
quels sont les gros consommateurs d’eau en france ?
comment réduire ces consommations ?
Depuis de nombreuses années des efforts sont accomplis pour tenter de mieux gérer la ressource mais le réchauffement climatique annoncé doit nous amener à redoubler d’efforts pour réduire les consommations.
Il est des consommations que nous pouvons facilement réduire par des gestes appropriés ou des équipements limitant les gaspillages. Par exemple nous avons équipé les électrovannes d’un stade de Ligue1 de nos modules GreenPriz pour éviter des déperditions d’eau importantes dans un site peu utilisé (quelques matches ou concerts par an).
Dans l’industrie, on peut récupérer les eaux usées, les traiter et les réinjecter dans le process.
En agriculture il faut maîtriser l’humidité des sols et arroser avec une pression adaptée au besoin réel des plantations pour éviter l’assèchement des nappes.
Dans les logements, on prend des douches à la place des bains, on choisit des chasses d’eau à double réservoir et on récupère les eaux de pluie pour arroser son jardin.
qu’en est-il des fuites d’eau ?
Un autre sujet très important, connu depuis longtemps mais assez peu pris en compte, concerne les fuites d’eau dans des réseaux vieillissants et peu suivis. Une étude de 2019 indique un taux de fuite de 20%. C’est la différence entre l’eau introduite dans les réseaux de distribution et le volume d‘eau consommé. (Source : F2EP)
La réponse est pourtant simple : instrumenter les compteurs pour faire remonter les consommations au pas de 10 minutes par exemple et mettre en parallèle les consommations avec l’activité du site.
La détection d’une fuite est alors évidente : le capteur montre des consommations 24/24 et 7/7 alors même que le bâtiment est inoccupé à certaines périodes. Pour cela il faut instrumenter quand il y a des consommations anormales et suivre sur une plateforme de management énergique comme data+ pour visualiser ce qui se passe et mettre en œuvre des actions correctrices.
En plus du suivi de la consommation au niveau des compteurs et du suivi de la mise en route des pompes par exemple, il est également possible de remonter sur data+ des données concernant la qualité de l’eau comme le Ph, le chlore, la turbidité,…
Et même si le décret tertiaire ne prend pas en compte les consommations d’eau dans ses objectifs, c’est peut-être l’occasion de s’y intéresser au même titre que les consommations de gaz et d’électricité.
